Une tragédie pendant la pandémie : le refus de soins après un accident de la route à Kobe
En 2022, un incident choquant s’est produit dans la ville de Kobe, au Japon. Un homme victime d’un accident de la route s’est vu refuser des soins à l’hôpital parce qu’il avait été testé positif au COVID-19. Pire encore, l’ambulance ne l’a pas raccompagné chez lui, mais l’a laissé sur les lieux de l’accident.
Cet événement a suscité une vive indignation et a soulevé une question fondamentale : « Comment une telle situation peut-elle se produire dans un système censé protéger des vies ? »
À cette époque, le Japon faisait face à une forte vague de contaminations au COVID-19. Les hôpitaux appliquaient des politiques d’admission très strictes pour limiter la propagation du virus. Accueillir des patients positifs nécessitait des équipements et des protocoles particuliers, ce qui représentait une charge supplémentaire pour le personnel médical.
Cependant, en cas d’urgence comme un accident de la route, il est attendu que les blessés reçoivent des soins immédiats et appropriés. Abandonner une personne blessée par crainte de contagion constitue un grave problème humanitaire.
Cet incident met en lumière l’équilibre difficile entre la « lutte contre les infections » et le « sauvetage des vies ». Prévenir la propagation des maladies infectieuses est essentiel, mais il n’est pas justifiable de laisser sans soins des personnes blessées ou malades. Ce drame a poussé la société à repenser la manière de concilier ces deux valeurs fondamentales.
Pour éviter que de tels faits ne se reproduisent, il est nécessaire que le secteur médical, les autorités et la société dans son ensemble revoient les systèmes et les règles de prise en charge d’urgence.
Il est essentiel de ne pas oublier la mission première de la médecine : protéger la vie, et de travailler à construire une société où chacun peut recevoir des soins sans crainte.

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