Cet article explique la vie des personnes connues sous le nom de « génération de la glace » au Japon et pourquoi beaucoup d’entre elles ne participent pas aux élections.
Qui sont la « génération de la glace » ?
- Ce terme désigne les personnes qui sont entrées sur le marché du travail au Japon entre la fin des années 1990 et le début des années 2000.
- C’était une période où il était extrêmement difficile de trouver un emploi stable, et beaucoup n’ont pas pu obtenir de poste permanent.
Personnage principal : Kenji Sato (nom fictif, 45 ans)
- Même en travaillant sept jours sur sept, son revenu mensuel n’atteint qu’environ 200 000 yens (environ 1 300 euros).
- Il fait principalement des emplois journaliers ou de courte durée, sans carrière stable.
- Dans le passé, il travaillait de 8h du matin à 1h du matin, avec beaucoup d’heures supplémentaires.
- Il a quitté ce travail il y a une dizaine d’années à cause de l’épuisement et de problèmes de santé.
- Depuis, il n’a pas eu d’emploi stable, il y a eu des périodes où il n’a pas cotisé à l’assurance sociale ou à la retraite, et il dit qu’il ne pense pas trop à son avenir.
Pourquoi ne va-t-il pas voter ?
- Il dit : « Si j’ai le temps d’aller voter, je préfère prendre un autre travail. »
- Aller voter prend du temps, et il pense qu’il vaut mieux travailler pour subvenir à ses besoins quotidiens.
- Il n’a pas le temps de s’informer sur la politique et ne regarde plus la télévision ni ne lit les journaux.
- Il n’est pas allé voter depuis environ 20 ans.
Ce n’est pas qu’il ne s’intéresse pas à la politique
- Dans le passé, il s’est intéressé à des sujets comme la taxe sur la consommation ou la réforme postale.
- Mais aujourd’hui, il est tellement concentré sur la survie au quotidien qu’il a du mal à croire que les élections ou la politique pourraient améliorer directement sa vie.
Résumé
- Beaucoup de membres de la génération de la glace au Japon connaissent des difficultés financières, travaillent sans arrêt mais n’arrivent pas à améliorer leur situation, ce qui les empêche de participer aux élections.
- Lorsque la vie devient difficile, la survie quotidienne devient plus importante que la politique ou le vote.


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