- Pourquoi la taxe sur la consommation est-elle qualifiée de « mauvaise taxe » ? — Explication simple
- 1. Régressivité — Un fardeau plus lourd pour les ménages à faible revenu
- 2. Un système favorable aux grandes entreprises — Remboursements de taxe
- 3. Fardeau lourd pour les petites entreprises et celles en difficulté
- 4. Introduite en parallèle à la baisse de l’impôt sur les sociétés et sur le revenu
- 5. « Pour la sécurité sociale » : un prétexte fréquent
Pourquoi la taxe sur la consommation est-elle qualifiée de « mauvaise taxe » ? — Explication simple
La taxe sur la consommation est un impôt que nous payons à chaque achat de biens ou de services. Pourtant, elle fait l’objet de critiques persistantes et est souvent qualifiée de « mauvaise taxe ». Pourquoi cette taxe est-elle perçue aussi négativement ? Voici une explication claire, destinée à ceux qui ne connaissent pas bien le système fiscal.
1. Régressivité — Un fardeau plus lourd pour les ménages à faible revenu
La taxe sur la consommation applique le même taux (actuellement 10 %) à tous. Cela semble « équitable » à première vue, mais en réalité, plus le revenu est faible, plus la part des dépenses consacrée à la taxe sur la consommation est importante, ce qui rend le fardeau plus lourd. Cette caractéristique s’appelle la « régressivité ».
« La taxe sur la consommation pèse sur les consommateurs et les ménages ordinaires à travers les prix. C’est donc un impôt très régressif, inadapté à des objectifs sociaux. »
2. Un système favorable aux grandes entreprises — Remboursements de taxe
Il existe un système de « remboursement de taxe » (remboursement à l’exportation) qui permet aux grandes entreprises exportatrices de recevoir d’importantes sommes d’argent au lieu de payer la taxe sur la consommation. Par exemple, des entreprises comme Toyota recevraient chaque année plus de mille milliards de yens en remboursements.
« La taxe sur la consommation est une mauvaise taxe, et son aspect le plus injuste est le système de remboursement pour les grands exportateurs. Tandis que les petites entreprises voient leur charge fiscale augmenter, les grands exportateurs ne paient rien à l’administration fiscale et voient leurs remboursements augmenter. »
3. Fardeau lourd pour les petites entreprises et celles en difficulté
La taxe sur la consommation s’applique même aux petites entreprises et à celles qui ne réalisent pas de bénéfices. Même en cas de pertes, elles doivent payer la taxe, ce qui pèse sur leur gestion.
« La taxe sur la consommation prélève de force des impôts même auprès des entreprises déficitaires. »
4. Introduite en parallèle à la baisse de l’impôt sur les sociétés et sur le revenu
Lors de l’introduction de la taxe sur la consommation, les taux maximums de l’impôt sur les sociétés et sur le revenu ont été réduits. Cela a eu pour effet de réduire la charge fiscale des grandes entreprises et des hauts revenus, tout en augmentant celle des ménages ordinaires et des petites entreprises.
5. « Pour la sécurité sociale » : un prétexte fréquent
On affirme souvent que « la taxe sur la consommation sert à financer la sécurité sociale », mais en réalité, une grande partie de ces recettes compense la baisse des impôts pour les grandes entreprises ou comble les déficits budgétaires de l’État.
« La taxe sur la consommation va à l’encontre du principe de la capacité contributive, est régressive et constitue un système fiscal très favorable aux grandes entreprises. »
En raison de ces injustices fondamentales — régressivité, avantages pour les grandes entreprises, fardeau pour les petites entreprises et les ménages à faible revenu — la taxe sur la consommation est qualifiée de « mauvaise taxe ». Comprendre le fonctionnement des impôts peut être un premier pas vers une société plus équitable.


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